Lancement de l’Année Jubilaire du 55ème anniversaire du CERFER : Une Célébration du Passé et un Engagement pour l’Avenir

Le 21 janvier 2025 à Lomé , le Centre Régional de Formation pour l’Entretien Routier (CERFER) a lancé son année jubilaire pour marquer ses 55 ans d’existence. Une occasion exceptionnelle de rendre hommage à plus d’un demi-siècle dans la formation technique et professionnelle. La cérémonie s’est tenue dans les locaux du centre et a marqué un tournant historique dans l’histoire du CERFER, qui a vu naître des générations de techniciens et d’experts.

Une cérémonie sous le signe de l’unité et de l’excellence

Le lancement de cette année jubilaire a regroupé plusieurs dignitaires,  de représentants d’organisations internationales, de partenaires, des Directeurs généraux, des formateurs, des partenaires, des collaborateurs et des anciens et nouveaux apprenants. La cérémonie a été placée sous la présidence du Ministre des Travaux Publics et des Infrastructures, qui a été représenté par son Directeur de Cabinet M. Kongnah Bignoite .

Dans un discours empreint de reconnaissance et de motivation, le Directeur de Cabinet a ouvert officiellement les festivités, soulignant l’importance de cette année jubilaire. Il a salué l’engagement constant du CERFER à former des techniciens compétents et capables de relever les défis des infrastructures modernes, tout en saluant la décision du Gouvernement à accompagner le CERFER sur le chemin de l’excellence.  Il a également mentionné l’importance du partenariat de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui a permis au CERFER de se doter de moyens matériels et pédagogiques d’exception, à travers le Projet d’Appui à l’Intégration de la Formation (PAIF).

Le Directeur Général du CERFER M. Ouro-Djobo Essoavana Samah a souligné que cet anniversaire, au-delà de la célébration du passé, marque un engagement résolu pour l’avenir. Il a encouragé les jeunes apprenants à saisir toutes les opportunités de formation et d’innovation offertes par le CERFER. Il a témoigné sa gratitude vis-à-vis des formateurs et aux administratifs pour leurs implications.

Un regard sur 55 ans d’histoire et d’engagement

Le CERFER, créé il y a 55 ans, a su s’adapter à l’évolution dans le secteur de la formation technique et professionnelle tout en restant fidèle à sa mission de formation de techniciens hautement qualifiés.

Depuis sa fondation, il a formé des milliers de professionnels qui œuvrent dans de nombreuses entreprises et institutions à travers le continent africain. La cérémonie a été l’occasion de rendre hommage à tous ceux qui ont fait grandir ce centre, depuis ses premiers formateurs et directeurs jusqu’aux étudiants et anciens étudiants qui continuent de porter fièrement les couleurs du CERFER dans le monde professionnel.

Les festivités ont également été l’occasion de rappeler les récentes évolutions du CERFER, notamment la modernisation de ses infrastructures, l’actualisation des curricula de formation, la présentation des nouveaux bâtiments et équipements de dernière génération du centre, grâce au Projet d’Appui à l’Intégration de la Formation (PAIF) financé par la BAD.

Symbole de continuité : Portons haut le flambeau du CERFER

L’un des temps forts de l’événement était le dévoilement de l’affiche symbolisant l’année jubilaire. Il s’agit d’un flambeau : symbole de transmission du savoir, du leadership, de responsabilité, de continuité de devoir et de la force.

Une dynamique vers l’excellence continue

Le Directeur Général a souligné la nécessité de renforcer la dynamique vers l’excellence. Il a insisté sur l’importance d’encourager les jeunes à développer des compétences pratiques et théoriques dans un secteur en constante évolution. Il a ensuite encouragé tous les étudiants présents à prendre conscience de l’importance de leur rôle dans l’avenir du CERFER, les a exhorté à poursuivre leurs études avec rigueur et passion, et à incarner l’esprit d’innovation et de leadership dans leurs futurs parcours professionnels.

Le lancement d’année jubilaire a non seulement été un hommage aux 55 ans d’existence du CERFER, mais aussi un message fort sur l’engagement du centre à continuer de jouer un rôle clé dans la formation des techniciens et ingénieurs dans les filières du génie mécanique, génie civile, génie des mines et génie du chemin de fer.  Le chemin parcouru est remarquable, mais l’avenir est tout aussi prometteur, avec des projets ambitieux visant à renforcer la visibilité et la position du CERFER comme un leader régional dans la formation technique et professionnel.

Les festivités de l’année jubilaire continuent avec un ensemble d’activités.

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AVIS A MANIFESTATION D’INTERET DE SERVICES DE CONSULTANT – SELECTION DE FIRME

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET (SERVICES DE CONSULTANT – SELECTION DE FIRME) PROJET D’APPUI A L’INTEGRATION DE LA FORMATION DANS LES METIERS DE LA ROUTE, DU CHEMIN DE FER ET DES MINES DANS LES PAYS MEMBRES DU CONSEIL DE L’ENTENTE (PAIF) Projet : N° P-Z1-I00-011 Don FAD N° : 2100155037866 AMI N°018/2025/CE/CEFER/DG/PAIF Pour les deux derniers critères, les candidats doivent fournir au moins cinq (05) attestations de bonne fin d’exécution des missions différentes réalisées. Une mission citée sans attestation ne sera pas prise en compte. A l’attention du : COORDONNATEUR DU PROJET PAIF Direction Générale du Centre Régional de Formation pour Entretien Routier (CERFER) Boulevard de la Paix, route de l’aéroport, à côté de AMINA Mèche B.P. 1369 Lomé – Togo, tél : +228 70 45 71 24, e-mail : cerferpaif7@gamil.com Lomé, le 16 mai 2025 La Personne Responsable des Marchés Dr. Ouro-Djobo E. SAMAH

IA et innovation : le CERFER lance sa 1ere semaine culturelle

Pour la première fois de son histoire, le Centre Régional de Formation pour Entretien Routier (CERFER) à Lomé organise sa semaine culturelle. Lancé ce mardi 14 mai 2025, l’événement s’étend sur trois jours et mêle apprentissage, innovations technologiques et moments récréatifs. A l’honneur cette année : l’intelligence artificielle, thématique centrale de cette édition. Dès les premières heures de la matinée, les apprenants ont convergé sous l’appâtâmes dressépour l’occasion. « Les trois jours de la semaine culturelle sont des journées d’apprentissage et d’exposition. Une vitrine ouverte où les experts transmettent leur savoir. Dans un monde en constante évolution, notre mission se renforce », a souligné Arcadius Mensah, directeur de la formation du CERFER, lors de son mot d’ouverture. Au cœur des échanges de cette journée inaugurale, une conférence sur le thème « L’intelligence artificielle dans la formation technique et professionnelle ». L’intervenant,Koami Dola, un expert en IA et en data science a présenté les multiples opportunités qu’offre cette technologie pour les métiers techniques, attisant l’intérêt des étudiants déjà partiellement familiarisés avec ces outils. Cheik Amadou, délégué général des étudiants, salue l’initiative : « Cette formation nous permet de mieux maîtriser l’intelligence artificielle, d’effectuer nos recherches, de rédiger nos mémoires et de mieux comprendre nos cours. Nous sommes encouragés à l’utiliser dans plusieurs matières, comme le moteur thermique ou l’automatique ». A quelques mètres de là, les démonstrations battent leur plein. Des groupes d’étudiants s’affairent autour d’installations techniques, exposant prototypes et montages conçus en atelier. Parmi eux, Redji Tekou, étudiant en licence génie mécanique, présente un projet personnel : un robot mobile équipé de capteurs de flamme, de gaz et de fumée, doté d’un écran d’affichage et de signaux lumineux et sonores. « C’est un robot conçu pour la surveillance, aussi bien dans les entreprises que dans les écoles, ou même à des fins militaires. Il détecte les dangers et les affiche en temps réel », explique-t-il, tout en ajustant les composants importés auprès de différents fournisseurs. Au-delà des innovations techniques, la semaine culturelle vise à renforcer les liens entre les étudiants des cinq pays du CERFER et ceux d’ailleurs. Une marche caravane, des activités sportives, dont le match final du trophée Jubilée d’Orchidée, ainsi que des visites touristiques sont prévues pour les deux journées suivantes. « Ces trois jours sont l’occasion de créer une cohésion entre les différentes cultures représentées au CERFER et de mieux connaître les réalités des autres filières », souligne à nouveau le délégué général. Le CERFER, reconnu comme centre d’excellence dans la sous-région, continue d’adapter ses formations aux besoins du marché. Soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD), il prévoit très prochainement l’ouverture de nouvelles filières, notamment en génie minier et ferroviaire, venant compléter les formations déjà disponibles en génie civil et mécanique.

CERFER : tournée d’information à Sotouboua, Sokodé et Kara

Le Centre Régional de Formation pour Entretien Routier (CERFER) poursuit sa mission de proximité avec les élèves du secondaire. Après les régions Maritime et Plateaux, les équipes du Centre se sont rendues dans la région Centrale et la région de la Kara du 28 avril au 1er mai 2025. L’objectif est de faire découvrir aux jeunes et aux autorités locales, les filières, les conditions d’accès et les nouvelles opportunités offertes par l’institution, dans le cadre de son repositionnement stratégique appuyé par la Banque africaine de développement (BAD). Cette tournée s’inscrit dans la dynamique du Projet d’appui à l’intégration de la formation (PAIF), qui vise à transformer le CERFER en centre régional d’excellence en matière de formation technique et professionnelle. Conduit personnellement par le Directeur Général du CERFER, Dr Ouro-Djobo Essoavana SAMAH, le déplacement a concerné septétablissements clés : à Sotouboua, le lycée de Soutouboua 1 et 2 à Sokodé, le Lycée d’enseignement technique et professionnel (LETP) et le Lycée moderne ; à Kara, le lycée de Kara, le centre de formation Don Bosco et le lycée scientifique. Donner aux jeunes la bonne information « Beaucoup de jeunes ignorent ce que le CERFER peut leur offrir. Nous sommes venus leur apporter cette information directement », confie Dr SAMAH. Son message, porté dans chaque établissement, indique que le CERFER est un outil à leur disposition, et il est grand temps de s’en saisir. L’initiative a permis de mieux faire connaître les filières techniques et professionnelles offertes par le Centre, mais aussi de lever les idées reçues sur l’enseignement technique. Atravers des présentations interactives et des échanges directs, les élèves ont été informés sur : • Les conditions d’accès : sur concours, avec dépôt de dossiers déjà ouvert pour la rentrée 2025-2026,• Les filières proposées : en génie civil, génie mécanique, bientôt génie minier et ferroviaire,• Les débouchés professionnels : insertion directe ou possibilité d’auto-emploi,• Les formations diplômantes : BT, BTS et le parcours licence. Un développement accéléré grâce au PAIF Sous l’impulsion du PAIF, un projet financé par la BAD, le CERFER a connu une transformation majeure. Le projet a permis : • La rénovation et l’extension des bâtiments pédagogiques et d’hébergement,• La modernisation des équipements de formation,• La révision des curricula pour mieux répondre aux besoins du marché,• La préparation de nouvelles filières stratégiques, notamment en génie minier et ferroviaire. « Les programmes sont construits avec des acteurs du terrain : BTP, entreprises, syndicats. Nous formons pour l’emploi », rappelle Dr SAMAH. Le PAIF permet ainsi d’améliorer l’adéquation formation-emploi, tout en positionnant le CERFER comme un acteur central de l’intégration régionale. Une école au cœur de l’intégration régionale Le CERFER est un centre spécialisé du Conseil de l’Entente composé de 5 pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Togo. Mais il accueille des étudiants d’autres pays. Cette diversité se reflète aussi dans le corps enseignant et administratif. A travers cette tournée, l’équipe du CERFER a rappelé que l’établissement est un espace de cohabitation, d’échange et de vivre-ensemble, fidèle aux valeurs fondatrices du Conseil de l’Entente. La sensibilisation dans les établissements de Sotouboua, Sokodé et de Kara a suscité un vif intérêt. Pour les équipes pédagogiques comme pour les élèves, la démarche du CERFER est saluée. « Aujourd’hui, un jeune qui sort de chez nous a un métier. Il peut entrer dans une entreprise ou créer la sienne », affirme le Directeur Général. L’école dispose également de logements accessibles aux étudiants à 10 000 F CFA/mois, avec eau et électricité comprises. L’ambition affichée est claire : former une jeunesse compétente, adaptée aux besoins du marché, et apte à porter le développement du pays et de la sous-région. Le CERFER invite les jeunes intéressés à déposer leur dossier pour la rentrée 2025-2026 dès maintenant, et à consulter les conditions d’admission sur www.cerfer.org